CHRONIQUE #1 |
GENESIS, UN ROMAN QUI DÉSTABILISE






GENESIS                         13/20
Bernard Beckett


« Quand la philosophie est au cœur du suspens...

Que signifie être un humain ?

Anax est prête à affronter le jury. Pendant cinq heures, face à trois examinateurs, elle va montrer qu'elle connaît parfaitement son sujet. Mais plus elle en dit, plus elle referme son propre piège...

Vous êtes sur le point de plonger dans un roman fascinant.
Un thriller futuriste d'une ingéniosité stupéfiante.
Et le meilleur... est pour la fin ! »

Voilà ce que dit la quatrième de couverture.


Mon sentiment après avoir lu Genesis c’est… que je ne saurai pas réellement le décrire.

Je me suis retrouvée dans quelque chose de si original que c’en était déroutant. D'ailleurs je suis toujours troublée, et en même temps admirative de l'auteur qui s'est lancé dans une pareille aventure d'écriture.


Ce que j'ai apprécié :


  • En effet on retrouve une bonne par de philosophie et de réflexion sur ce qu’on est, ce qu’on n’est pas, sur la vie, sur la pensée, sur l’âme. Et certains passages étaient assez intéressants. On peut alors se poser beaucoup de questions sur tout ce qui nous entoure et nous faire notre propre avis en ayant été éclairé de la sorte.
  • La curiosité que les mots lus m'ont apportée.
  • Avoir complètement été menée en bateau par l'auteur.
  • La manière dont l'histoire est construite.
  • La fin qui nous laisse sur le cul. (La révélation de fin ET la fin.) Toutes deux surprenantes.


Ce que j'ai moins apprécié :


  •  L'histoire se découpe en 5 (longues) parties, séparées par des (petites) pauses. Du coup il arrive que quand on atteint la moitié du livre on commence un peu à ralentir l'allure en se demandant quand est-ce qu'on terminera bien cette partie. Je fais partie des personnes qui aiment bien avoir des preuves de leur avancement dans la lecture. Mais ce n'est pas que ça. Arrivée à la 4e partie j'étais vraiment essoufflée du fait de n'avoir quasiment aucune pause tout le long de ces je ne sais combien de pages.
  • Parfois le côté réflexion et philosophie se répétait énormément sur des sujets qui avaient déjà été longuement discutés, ça en devenait vite ennuyant.
  • De ne pas savoir ce qui était arrivé à un certain personnage que je ne peux vous dévoiler ici.


Au final j'ajoute que :

Ma note pouvant vous paraître faible se justifie par le fait que je ne pense pas que je le relirai un jour. Simplement car une fois lu, vous connaissez tous les enjeux de la lecture, les révélations et la construction de l'histoire qui n'aura plus rien d'étonnant pour une seconde aventure.

Pour moi, Genesis est comme tous ces films, ces livres, ou ses sorties que vous regardez, lisez, et faites une fois mais pas deux. Car ça vous apporte sur le moment, mais une fois expérimenté vous ne pensez pas que ça en vaut la peine une deuxième fois. Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas aimé ma lecture.


Au contraire, je recommande vivement de lire ce livre au moins une fois au cours de sa vie.


On se retrouve en fait dans les coulisses d'une histoire qui nous est racontée par Anax lors de son examen. Je suis frustrée de ne pas en savoir plus sur Adam, sur sa vie avant qu'il ne se fasse capturer et sur le contexte (malgré qu'on en parle pendant tout le roman). Ce personnage avait l'air trop intéressant pour en parler si peu. Je suis tout autant frustrée de ne pas savoir plus de choses sur le monde extérieur de l'époque d'Adam. Et aussi sur le monde extérieur de l'époque d'Anax. Au final nous avons juste des voix qui racontent des faits.

Je ne m'attendais absolument pas à ça en débutant ce livre. Je n'avais pas d'idée précise sur ce que cela allait être. Je pensais qu'il y aurait d'autres candidats contre Anax et cet examen. C'est un roman vraiment déroutant et qui fait pas mal réfléchir tout du long. Et surtout à sa fin. 

Cela pourrait très bien nous arriver un jour sans qu'on s'en rende compte, tout comme lors de la lecture de Genesis.



Très prochainement : Mon bilan lecture été 2015.
Découpé en trois articles.
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